Syndrome de l’imposteur : de quoi parle-t-on vraiment ?
- Joelle Brahin
- May 26
- 2 min read
On me parle de plus en plus souvent du « syndrome de l’imposteur ».
Il est devenu omniprésent : dans les podcasts, les conférences, les posts LinkedIn, les discussions informelles… Un mot qui circule vite, qui semble s’imposer comme une évidence.
En tant qu’executive coach, je suis souvent interpellée lorsque quelqu’un me dit :« J’ai le syndrome de l’imposteur. »
Ma première réaction ? Explorer.
👉 Qu’est-ce que cela signifie pour la personne qui l’évoque ?
👉 Est-ce une forme de perfectionnisme ? Un excès d’exigence ? Une peur du jugement ?👉 Ou simplement le reflet d’un moment de doute dans un environnement très compétitif ?
Car derrière ce terme, chacun met des réalités différentes.
Et mon rôle n’est pas de confirmer une étiquette, mais d’aider à en sortir.
Revenir au concret
Je ne pars jamais d’un diagnostic préfabriqué.
Quand un client me parle de manque de confiance ou d’un supposé syndrome, je l’invite à explorer les faits, les émotions réelles, le contexte.
Ce travail de clarification permet souvent de faire émerger des dynamiques plus profondes — et plus mobilisatrices.
Externaliser pour mieux se réapproprier
Je m’inspire souvent, dans mon travail, de l’approche de Dina Scherrer autour de l’externalisation du problème.
Mettre à distance une croyance, un récit négatif, permet de reprendre la main sur son propre parcours.
Cela aide à réécrire son histoire à partir d’éléments réels, concrets, vécus — et non d’impressions floues ou entendues ailleurs.
Alors, le « syndrome de l’imposteur », c’est quoi exactement ?
Et si, au lieu d’adopter ce terme comme une étiquette figée, on en faisait le point de départ d’une réflexion plus personnelle, plus fine, plus utile ?
📩 Venez avec votre « syndrome de l’imposteur »… on verra bien ce qu’il en est 😉
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